John Irving, dont je suis un très fan, n'a pas son pareil pour jeter des personnages ordinaires dans les situations les plus cocasses et absurdes. Ici pourtant, son livre revêt un côté plus émotionnel que de coutume puisqu'il s'agit presque de son autobiographie alors que jeune enfant, il partit avec sa mère à la recherche d'un père déserteur. La force d'Irving c'est sa capacité à dresser en même temps deux récits totalement différentes d'une même figure paternelle dont le fils, en plein apprentissage de la vie, devra déterminer le vrai du faux. Le tout avec une plume légère qui se refuse à verser dans le pathos et qui rend la lecture de ce (gros) roman un plaisir de tous les instants.
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