Entre eux, un océan. Des océans…
1845. Jewell O’Connor et Zuzeca Cik’ala Iyasni ne sont encore que des enfants, mais déjà ils luttent pour leur survie dans un monde qui s’effondre. Pour elle, la famine. Pour lui, la guerre. Pour eux deux, la barbarie.
Au fil des bonheurs, des apprentissages, des drames et des épreuves, ils cheminent l’un vers l’autre.
L’Irlande de la Grande Famine, la New York des gangs, l’Amérique de la conquête de l’Ouest, les grandes plaines sauvages et ses tribus indiennes. Une épopée pleine de vent, de fureur et de mystère.
Une quête de liberté et d’identité. Une histoire de courage, celui d’une femme flamboyante et rebelle. Mais plus que tout, une grande histoire d’Amour qui marquera à tout jamais une légende à naître : celle de la Femme-Louve.
Premier Tome de la trilogie ''La légende de la femme louve'' (je précise qu'il s'agit là de la version revue et approuvée par l'auteur), cheveux de feu est un roman d'aventure dans le sens le plus épique du mot. Le quatrième de couverture parle de Western, il y a évidemment de ça mais pas que: Cheveux de feux est surtout une ode à la liberté, à la vie et à l'accomplissement de soi face à l'adversité.
Universel, le livre l'est aussi par les genres qu'il aborde: ça commence comme du Dickens avec l'enfance malheureuse de l’héroïne, puis passe vers une adolescence aux forts accents scorsésiens (et son Gangs of New York) pour ensuite s'atteler au western à proprement parler. Attention, ce western n'est pas celui des sales gueules et des duels sous un soleil de plomb d'un Leone ou d'un Peckinpah mais va chercher plutôt du coté plus classique des grands espaces en cinémascope d'un John Ford et des thèmes humanistes et écolos d'un Sydney Pollack. cheveux de feu est très visuel et il est visuellement très beau.
Ceci ne saurait constituer un atout en soi s'il n'avait pas été accompagné par une plume solide et assurée capable de tenir le lecteur en haleine durant la lecture fleuve au fil des péripéties de l'héroine, omniprésente, que l'auteur suit partout et couve d'un regard protecteur évident. Ce livre c'est aussi un très beau portrait de femme, forte et déterminée qui décide très tôt dans sa vie, et de son propre chef, de prendre les rennes de sa vie et d'influer sur son propre destin. Une belle leçon de vie, à découvrir absolument.
Universel, le livre l'est aussi par les genres qu'il aborde: ça commence comme du Dickens avec l'enfance malheureuse de l’héroïne, puis passe vers une adolescence aux forts accents scorsésiens (et son Gangs of New York) pour ensuite s'atteler au western à proprement parler. Attention, ce western n'est pas celui des sales gueules et des duels sous un soleil de plomb d'un Leone ou d'un Peckinpah mais va chercher plutôt du coté plus classique des grands espaces en cinémascope d'un John Ford et des thèmes humanistes et écolos d'un Sydney Pollack. cheveux de feu est très visuel et il est visuellement très beau.
Ceci ne saurait constituer un atout en soi s'il n'avait pas été accompagné par une plume solide et assurée capable de tenir le lecteur en haleine durant la lecture fleuve au fil des péripéties de l'héroine, omniprésente, que l'auteur suit partout et couve d'un regard protecteur évident. Ce livre c'est aussi un très beau portrait de femme, forte et déterminée qui décide très tôt dans sa vie, et de son propre chef, de prendre les rennes de sa vie et d'influer sur son propre destin. Une belle leçon de vie, à découvrir absolument.
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